jeudi 11 octobre 2007

[Rachel Dothrakis] Bon, ça, c'est fait

Ca y est, je me décide. Enfin. Rachel.

Parmi tous les personnages originaux présents dans U.D.C., Rachel est sans aucun doute celui qui est le plus exposé, et le plus récurrent. Pourtant, à mes yeux, elle n’a rien de franchement inédit.

Ce doit être parce que je me la coltine depuis 25 ans.

Rachel, elle a tout vu, elle a tout fait. Elle a traversé tous les univers, des plus anciens datant de l’époque de Récré A2, aux plus improbables sur lesquels je ne vous dirai pas un traître mot, même si vous me dégotez un bishonen tout beau tout frais et que vous me le mettez tout nu à portée de mimine. Oui, tout. Elle a aussi changé de prénom. Deux fois. Mais jamais de tête. Ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais absolument rien.


Nombreux sont les lecteurs qui m’ont souvent demandé de préciser son aspect (j’en déduis de fait que j’ai des progrès à faire en terme de descriptions humaines). Aussi, voici quelques images, histoire de vous donner une idée du reflet que j’ai du personnage.

Vous aurez bien évidemment reconnu Kanoe [X] et Jeanne de Valois [Versailles no bara]. A cet échantillon, vous rajoutez un zeste de Jaclyn Smith (et autres actrices du même genre), et vous tenez un portait plutôt ressemblant.

Quand on est enfant unique, faut bien s’occuper. Or, il se trouve que la nature nous dote tous d’un jouet absolument extraordinaire pour peu qu’on apprenne à s’en servir : le cerveau. Et son plus gros avantage, c’est qu’on peut jouer tout seul avec.

Rachel est née d’un de ces délires enfantins que l’on s’invente au détour d’un monde imaginaire dans lequel on aime à se réfugier de temps à autres… Déjà une femme d’ailleurs, déjà forte, dotée d’un caractère bien trempé, et puissante. De là, il n’est guère difficile à avouer que ce personnage, du moins tout au long de mon enfance puis de mon adolescence était pleinement en mesure de revendiquer une appellation Mary Sue d’origine contrôlée, 100 % certifiée naturelle, et sans additif.

Années 80 obligent, elle s’est d’abord appelée Linda. Sans doute pour le petit côté “Dallas”, j’imagine, avec épaulettes et couleurs vives de rigueur. Au passage, si vous êtes trop jeunes pour vous rappeler de ces années là, dites-vous bien que votre esprit mérite toute votre reconnaissance pour la sollicitude sélective dont il vous entoure.

Elle garde ce sobriquet un bon petit moment … jusqu’en 1988, où elle prend le nom de Lyra. Dois-je réellement me fendre d’une explication de dix lignes au bas mot pour justifier ce changement soudain ? J’ose espérer que non. Ce changement tient jusqu’en 1990-1991, où cette fois le prénom Rachel s’impose, de façon définitive. J’arrête d’écrire aux alentours de 1994-1995, pour reprendre la plume trois ans plus tard, et revenir à mes premières amours par la même occasion, à savoir Saint Seiya. A vrai dire, c’est à ce moment là que ce qui allait devenir le background d’U.D.C. en 2003 commence à prendre forme. J’ai retrouvé pas mal de textes manuscrits – oui, à l’époque, je savais encore me servir d’un stylo – parmi lesquels, entre autres, la rencontre entre Aiolia et Jane à la suite du décès de Marine, et surtout de nombreux passages plus ou moins étoffés tournant autour du couple Shiryu/Rachel. A vrai dire, ce couple, ça faisait un moment que je le traînais, depuis la première diffusion de StS pour tout dire. Je ne me rappelle plus pourquoi je m’y suis de nouveau intéressée… toujours est-il que ce n’était pas pour rédiger du conte de fées au kilomètre. Oui, entre temps, j’avais découvert un nouveau jeu très rigolo : la torture psychologique de personnages de fiction. Et il a bien fallu que je m’entraîne.

De cette période proviennent la plupart des événements ayant marqué le passé récent de Rachel dans U.D.C.. La naissance de jumeaux et leur assassinat. Si je n’avais pas encore fait de Dimitri le demi-frère de la jeune femme, à l’inverse, je m’étais alors attachée à détailler la confrontation permanente entre le Dragon et elle, avec une vérité quelque peu inavouable à la clé. Par la suite, les tenants et les aboutissants de ce pan de l’histoire se sont affinés, en vue d’être adaptés à ma soudaine replongée dans StS en 2002. Je pensais d’ailleurs que cette date m’avait irrémédiablement faite sombrer du côté doré de la force, mais j’ai retrouvé encore un bout de machin, avec Saga en personnage central, le bidule en question étant bien antérieur à ma découverte du Junikyu. Allez comprendre.

A cette même époque, Rachel a perdu la plus grande partie de son effet “marysuiste”. Je suppose que ce changement est à relier à ma propre évolution vers l’âge adulte et l’acquisition de ma propre expérience. De fait, elle n’est plus aussi toute puissante, et la perfection dans laquelle je l’avais drapée a écopé de nombreux coups de canif. Plus fragile mais plus dure aussi. Capable d’erreurs, de mensonges, de tromperies… de cruauté.

Dans le cadre d’U.D.C., j’ai failli me laisser piéger par un pathos trop exacerbé autour de ce personnage. Et je pense d’ailleurs que j’aurais poursuivi dans cette voie si certains lecteurs ne m’avaient pas avertie de cette dérive. J’ai rattrapé la sauce en y rajoutant une certaine forme d’autodérision cynique que Rachel s’applique à elle-même, lorsqu’elle se sent menacée – à tort ou à raison – par une volte-face de son passé, ou par un destin qu’elle ne pense pas pouvoir maîtriser.

Un éloignement s’est aussi créé entre elle et moi au fur et à mesure de l’avancée d’U.D.C., et je pense que ces changements complémentaires sont relativement perceptibles par les lecteurs. La première partie de la fiction est une ode aux jumeaux terribles, je l’ai déjà dit. Que Rachel se retrouve propulsée en tant que personnage central aux côtés de Saga n’a de fait rien de très étonnant…

[A noter que quelques lecteurs (enfin, quelques… une seule, devrais-je plutôt dire) ont assimilé Rachel à Athéna, allant jusqu’à la considérer comme sa nouvelle réincarnation. Je dois avouer que ce qui n’était d’ailleurs certainement pas une critique n’a néanmoins pas fait particulièrement plaisir à la pourfendeuse de Saori que je suis, surtout que j’avais bien pris soin de préciser que de Dieux, il n’y en avait point dans U.D.C.. ]

Néanmoins… avec le déroulement de l’histoire, j’ai découvert d’autres personnages, auxquels je me suis attachée, et à qui j’ai eu envie d’offrir du temps, et des mots. Rachel est donc passée du statut de colonne vertébrale à celui d’élément osseux quasi indifférencié, partie d’un tout, au même titre que les autres protagonistes.

Aujourd’hui, j’en suis arrivée à considérer Rachel comme un élément familier du décor d’U.D.C., au même titre que tous ceux avec qui elle doit composer. Elle est, à mes yeux, partie intégrante de ce Sanctuaire si particulier, sur un pied d’égalité parfait avec l’ensemble des treize autres personnages principaux. Je ne suis pas mécontente d’être parvenue à ce détachement, même s’il m’arrive parfois de regretter l’impression tenace de “sentir” le personnage. Elle revient, de temps à autres, mais la plupart du temps me laisse suffisamment démunie pour que je sois obligée de me prendre par la peau des fesses, en vue de pallier une certaine facilité de traitement. Ce qui n’est sans doute pas plus mal.

13 commentaires:

  1. C'est super de proposer la vision que tu as d'un personnage de fiction que tu crées. Tu montres physiquement comme toi, la créatrice, tu l'imagines, tu le vois. C'est chouette.

    Si j'avais eu un blog, à l'époque, j'aurais proposé le même exercice sur ma petite fiction, ça m'aurait bien plu...

    Bonne fin de semaine

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  2. Han, Rachel.

    C'est vrai qu'elle ne fait pas partie de Saint Seiya à la base... tu vois, en ce qui concerne UDC, je n'arrive pas à savoir si tu as pris des éléments à Saint Seiya pour les ramener dans un univers qui te convenait mieux (les Golds *v* miam) ou si tu as tranché dans le lard de l'univers de Kuru pour le débarrasser de tout le... "superflu" (dont un 95D particulièrement cruche :P)
    ... Sans doute un peu des deux...

    Toujours est-il que je trouve ça fou, la manière dont les personnages originaux et les personnages de Saint Seiya sont... égaux, dans UDC. Je veux dire, tu te les es tellement appropriés qu'on n'arrive plus à distinguer qui est à toi rien qu'à toi et qui est à mister Kuru...

    En ce qui concerne Rachel, huhuhu pourquoi est-ce que je me doutais qu'il y avait Marysuisme sous roche... mmmh peut-être parce que j'ai eu tendance à faire la même chose dans New Era avec Ardanna... tout en étant allergique à la Mary Sue de base, la belle-et-puissante-et-parfaite-et-cinglante-et-drôle-et-porteuse-d'un-lourd-secret-et-dont-tout-le-monde-tombe-amoureux-au-premier-regard-mais-qui-n'a-d'yeux-que-pour-son-prince-charmant-que-personne-n'aime-à-part-elle (ou alors que tout le monde aime mais qui est fou amoureux d'elle et rien que d'elle :P)...

    Ecoeurant, n'est-ce pas ? Oui, oui... mais ce qui est bien, c'est que Rachel n'est rien de tout ça. Elle n'est pas l'idôle adolescente de chaque fanfiqueuse en herbe, ni la projection des auto-fantasmes de l'auteur, mais un personnage travaillé, évolué, humain, presque... vivant.

    Ouais, comme tous les personnages de UDC... elle est vivante. Comme si on pouvait les croiser un jour dans la rue, voir une tête bleue dépasser de la foule, se retourner sur le passage d'une sublime paire de fesses façonnée par des années d'entraînement sur une île grecque quasiment inaccessible... mais je m'égare. Je me lyricise, je me grandiloque.

    Et puis voilà quoi.

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  3. C'est peu de dire que j'attendais un article sur Rachel. J'espère que tu me pardonneras une telle... familiarité, disons... mais au delà de l'aspect psychanalytiquement passionant du personnage, lié à son aspect d'icône manifestement télévisuelle (c'est toi qui as parlé de Dallas, et Versailles no Bara. Assume.) qui me la rendent insupportble, on sent la maturation longue est douloureuse dans un cerveau étrange nourri aussi bien aux Racine (je parle des tragédies) qu'aux tubes cathodiques. En clair, tu t'es creusé le citron, et il est particulièrement acide.

    Un jour, en une tentative de dédouanement acrobatique, tu (m')as écrit:"Il y a une part de Marysuisme là dedans, pourtant, j'ai fait le test, je ne suis qu'à 16%" . Vu ce que le personnage cristalise comme tensions paradoxalement nouées serrées, Tes 16% doivent être très (très) concentrés.

    Maintenant, force est d'admettre qu'accrocher à UDC, c'est accrocher à Rachel, au moins dans la première partie. A la première lecture de ton petit topo, je me suis dit que faire remonter Rachel à Récré A2 (soit ma préhistoire télévisuelle personnelle, ne te vexe surtout pas), c'était s'avancer un peu, et puis... Si Rachel trouve un écho dans une part de ma propre cave mentale, c'est chez le collégien que je fus. Pour reprendre les délicieux néologismes d'Alake... Je trouve que Rachel, qui se grandiloque beaucoup, correspond bien à cette époque où on n'a pas encore réalisé qu'amour et toujours forment une rime totalement pauvre, pour ne pas dire inexistante. M'enfin je m'égare. Tout ça pour dire que Rachel n'aurait pas dépareillé dans la cour de mon collège, ou dans le parc en face de mon lycée. La p'tite part de rêve qu'on n'arrive jamais à faire taire. Au final, si j'aime Rachel de façon inavouable, c'est sans doute pour l'exacte inverse d'Alake: elle me fait (un tout petit peu)

    Pardon, il est tard...

    ...

    C'est qui, Lyra?

    Alake, j'ai jamais trouvé la suite de New era chez Meg...Qu'en est-il?

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  4. Bon, je viens de prendre le temps de lire ton long article, et je dois avouer avoir été très intéressée par le récit que tu fais de la maturation de Rachel dans ton esprit d'enfant, puis d'ado, puis d'adulte. Il y a un peu de marysuisme, d'accord, je ne pense pas que ça pose vraiment problème, mais bon, qui ne l'a pas fait te jette la première pierre, et ce ne sera pas moi.
    En tout cas, je reste persuadée que c'est cette évolution, presque parallèle à la tienne, qui t'a permis de rendre Rachel si humaine et si crédible, avec ses qualités et ses défauts...

    En tout cas, chapeau pour avoir vraiment osé dire tout ça, car c'est un peu de ton histoire que tu contes...

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  5. Oula ! je viens de lire ton chapitre puis les coms ^_^
    Et je doit dire que je ne joue pas, mais alors pas du tout dans la meme cour de récré. C'est qui Mary Sue ?
    Enfin j'ai moi aussi trouvée interessant l'évolution de Rachel, je ne connait pas de grand mots pour décrire ca mais pour moi elle a subit pas mal de "métamorphoses" et j'avoue qu'a ce stade elle me plait bien a moi!

    Moi aussi je guette toujours le moment ou je verrais des tetes bleu, vertes avec des long cheveux...... si si j'y croit !!!

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  6. @ m31 : ravie que mes néologismes te plaisent ^^ En ce qui concerne New Era... euh... en hiatus ? :P Plus sérieusement, je me suis *légèrement* embourbée dans mes combats (ça m'apprendra à en prévoir trois douzaines ^^;;) et d'autre part, je vais d'abord finir Space Dementia (et peut être me lancer dans une suite TvT) avant d'y retoucher. Mais ça ne veut pas dire que je l'ai abandonnée. J'ai prévu toute la fin, et même une suite (faut bien ça pour faire finir Saga et Ardanna ensemble... sont compliqués ces deux-là, pfff...)

    @ Patthy : Mary Sue est le nom générique donné au personnage original féminin type, en général belle, intelligente, drôle et hyperpuissante (voir la description dans mon premier comm ^^), que l'auteur féminine introduit dans sa fanfiction en tant que représentation d'elle-même et de la manière dont elle voudrait influer sur cet univers. Ca pourrait paraître une bonne idée en soi, si cet excès de perfection n'avait pas pour effet principal et pervers de donner au lecteur (et surtout à la lectrice) l'envie de coller des baffes à ladite Mary Sue. Voire de la voir mourir dans d'atroces souffrances dans les cas les plus graves. (soit dit en passant, j'avoue ne pas être moi-même innocente en la matière, Ardanna de New Era en étant un magnifique exemple :P même si j'ai essayé de la dé-marysuiser un peu...)

    Mmh et pour finir, désolée ma Nalaiyouchette si je te squatte tes comms de TON blog pour passer un message perso ^^;; Tu peux sqouizer ce comm si tu trouves que j'abuse :P (et ne t'inquiète pas, le boulot que tu m'as donné avance, huhuhu ^^)

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  7. Bon, allez, hop, à nous^^

    Faucon: je trouve l'exercice du blog autour de la fic assez intéressant à faire. y a pas mal d'aspects à aborder, ça me fait prendre aussi pas mal de recul sur ce que j'ai *pondu*, surtout sur les chapitres les plus anciens que je ne vois plus forcément du même oeil. Et puis s'il a des gens que ça intéresse, ben ma foi, c'est encore mieux^^

    Alake, no soucy, mi casa es su casa^^ Merci pour ta gentillesse, et pour ta mansuétude à l'égard du personnage de Rachel qui n'en mérite sûrement pas autant. Mais tant mieux si elle passe bien à tes yeux^^ Et, c'est vrai, la faire intégrer le moule du Sanctuaire, c'est ce que j'ai tenté de faire, avec plus ou moins de succès^^

    Et merci aussi pour la définition de Mary Sue en réponse à Patthy, j'aurais eu du mal à être aussi claire que toi! XD

    (et pour le boulot, j'espère que ça te ne prend pas trop de temps et surtout que tu te t'ennuies pas trop àla lecture parce que bon... -__-")

    M31: alors, toi, c'est le côté télévisuel qui te gêne, comme tu le m'avais déjà dit d'ailleurs. C'est fou, en ce moment j'ai des retours de tas d'horizons, et je trouve ça hyper constructif^^
    Alors, Rachel, symbole des dernières illusions amoureuses de l'adolescence? Ma foi, peut être. Disons que pour faire allusion au sujet sur l'aspect "épique" abordé sur le SSF ces derniers jours, le coup de l'amour qui vainc toutes les turpitudes de la vie, entièrement mené par le destin, et tout ce qui va avec.... clair que ça n'a rien de tangible dans la réalité, mais pour moi, c'est le petit côté épique de la chose, à l'image de ces histoires d'amour cruelles du moyen âge (Tristan et Iseult, Guenièvre et Lancelot...), ou plus tard, de l'époque du romantisme. Et de plus, on est dans StS, à savoir un référentiel quand même sacrément fantasmagorique et surtout où tous les repères sont sublimés, car portés à leur paroxysme en tout. Si on fait des hommes héroïques, pourquoi pas des amours héroïques finalement?^^

    pour Lyra, c'était juste pour dire que comme j'étais en 88-89 en plein trip StS, J'avais choisi un prénom d'étoile pour ce personnage^^

    Chibi: bien vu je pense. C'est sans doute d'ailleurs cette évolution qui m'a permis (enfin, j'espère), de faire un personnage et des situations ni toutes blanches, ni toutes noires. C'est pourquoi je pense quand même m'être un peu dé-marysuisée au fil de l'histoire^^

    Patthy: merci déjà pour la bannière, je l'ai bien reçue, elle est très chouette, dès que je peux trouver le temps, je te réponds plus précisément^^

    Sinon, contente que tu aies perçu les changements dans la personnalité de Rachel au fur et à mesure, malgré les vilaines grandiloquences auxquelles je me suis laissée aller parfois^^; et qu'elle te plaise^^

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  8. Moi, m'ennuyer en faisant *CA* ???? BWAHAHAHA c'te blaaaaaaague. Non, je ne m'ennuie pas, pas du tout même. Quant au temps que ça me prend, quand on aime, on le trouve... Et j'aime, je peux te l'assurer !! En tous cas, je m'amuse, je rajoute plein de commentaires, je donne mon avis... et ça avance ^^ me reste 4 pages (QUE quatre pages, bwouin TT) Je pense le finir ce soir et je te le renvoie aussi sec ^^

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  9. Ahhh Rachel... Si je devais faire une analogie, je dirais qu'elle me fait penser à... Ben ça dépent d'abord!

    Voyons Rachel dans les yeux de Saga pour moi a un petit quelque chose de la Julia dans ceux de Benjamin Malaussène. Dans ceux de Nathan, quelque chose de Catelyn Stark pour le Silure. Pour les autres golds... peut-être la belle Marie pour la bande à Leca dans Casque d'Or...

    Je verrais très bien Rachel dans Gentlemen Prefer Blondes dans le rôle de Jane Russell, ou dans City Hunter dans à la place de Saeko Nogami (après avoir élagué un bon coup son sens moral c'est vrai...)

    Voila à qui elle me fait penser. Vaguement. C'est comme les personnes que l'on connait réellement, on peut dire "tiens comme ça elle a un air de", mais la ressemblance s'arrête à une évocation passagère tant nos proches sont largement qui ils sont avant de faire songer à quelqu'un d'autre.

    Même après l'avoir croquée (si je puis dire ^^) j'ai toujours autant de mal à mettre un visage à Rachel, pour la bonne raison qu'elle est plus que ce qu'elle m'évoque. Rachel est UdC, et les ressemblances sont trop fortuites pour que je m'y arrête...

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  10. Intervention rapide et concise (ça ne fera que le... ouh boudiou, QUATRIEME comm sur cet article ? TvT)... KYAH Snaritt tu lis Daniel Pennac ? (bizarrement ça ne m'étonne pas vraiment... :P)

    J'adore !!!! *v*

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  11. Et une réponse 100% flood, une...

    Kiaahhh aussi. Vi j'adore Pennac. Enfin j'adore la trilogie que je relis régulièrement. J'ai bien aimé aussi M. Malaussène et Laissez Venir à Moi... mais je les ai trouvés un ton en dessous quand même.

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  12. tres tres vite et avec des fautes, Fan de Pennac troisieme du nom, je ne sqais pas si je partage l'analogie de Snaritt... mais j'en profite pour recommqnder a tous la lecture du tout recent "chagrin d'ecole".

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  13. J'ai personnellement adoré Monsieur Malaussène, mais dans cette série-là, mon préféré c'est la Fée Carabine (suis tombée amoureuse de Pastor quand je l'ai lu... chnif TT) "Laissez Venir à Moi" ça me dit rien par contre... Oo

    Après, parmi tous les écrits de mossieur Pennac, mon grand favori c'est Comme Un Roman. J'adore ce bouquin. A un moment j'en connaissais des passages par coeur (le droit de lire n'importe où... quelle bidonnade XD) Et je le relis encore régulièrement, d'ailleurs.

    Allez, pour le plaisir :

    Oui je peux sans mentir, assieds-toi, pédagogue,
    Affirmer avoir lu tout mon Gogol aux gogues.


    Im-pa-ya-ble.

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