Comme vous l’aurez sans nul doute remarqué depuis une bonne dizaine de jours, la playlist est revenue.
Toute seule.
Et cette nouvelle version a le mérite de fournir la version intégrale des titres. Y a pas à dire, Deezer, c’est bien.
J’en ai donc profité pour y rajouter trois titres, dont deux étaient les derniers qui manquaient à la « bande originale » d’UDC, à savoir :
“Locomotive breath” de Jethro Tull, issu de leur album “Aqualung”, datant de 1971. Ce titre apparaît dans le chapitre 26, où Kanon en joue l’intro au piano.
“Au moment où ces derniers mots s’échappaient de ses lèvres, elle se rendit compte de leur absurdité ; trop absorbée par les événements, elle n’avait pas prêté attention aux notes de piano jouées en sourdine et qui résonnaient dans la bâtisse depuis qu’elle était entrée au Palais. Où était-ce parce que ces sons lui avaient été si familiers fut un temps que les réentendre aujourd’hui lui paraissait naturel…
« Je suis venue faire le point avec ton frère. » Finit-elle par répondre. « Aioros est resté avec lui.
- Ah. » Elle vit les traits de Kanon s’assombrir à l’évocation du Sagittaire, et crut bon de rajouter avec un sourire rassurant :
- Je crois que tu n’as pas à t’inquiéter. C’est quelque chose qu’ils doivent faire, sans doute. Au fait… C’était quoi ?
- Hum ? » Il se tourna vers le point qu’elle désignait du menton derrière lui. Le piano droit du salon.
« Oh ça… L’intro d’un vieux morceau de Jethro Tull dont je ne me rappelle absolument pas le titre.
- Locomotive breath ? » Proposa-t-elle au bout d’un moment, se rappelant qu’elle avait déjà entendu Kanon jouer ce morceau… dans une vie antérieure.
- Possible, oui.
- C’est gai. » Il haussa les épaules :
- Pourquoi ? Tu trouves qu’on maîtrise beaucoup de choses en ce moment, toi ? »”
“I’m just a gigolo” de Louis Prima. Initialement, ce titre a été enregistré en 1943, cela dit, j’ai préféré choisir ici la version de David Lee Roth (chanteur historique de Van Halen, qui date de 1985, version un peu plus pêchue (et puis j’adore la voix de Roth). Ce titre apparaît également dans le chapitre 26, et sert de barrière mentale à Angelo.
“« Dis, Angelo…
- Quoi encore ?
- Tu n’aurais peut être pas mal à la tête comme ça, si tu stoppais le juke-box qu’il y a dedans…
- Hein ? » Le Cancer jeta un regard aigu à son voisin du palier supérieur. Aiolia l’observait d’un air vaguement amusé et sûr de lui.
« Depuis que je te parle là, c’est infernal. Tout ce que j’entends dans ton cerveau, c’est « just a gigolo » en boucle. Je comprends que ta tête ne supporte plus.
- Ah ça ! J’aurais pas dû allumer la radio ce matin, depuis, je ne m’en débarrasse pas…
- Bon courage… »
« C’est ça… » Pensa l’italien, en le regardant s’éloigner. « N’empêche… ça marche mon truc. Tu n’as rien vu. » La bonne vieille technique d’occupation de la surface de l’esprit en guise de barrière… Mais bon sang, que c’était pénible !”
Quant au troisième titre rajouté, hors UDC celui-là, il s’agit de “Cry with a smile” d’After Forever, issu de leur album éponyme, et sorti en 2007. Qu’est-ce qu’il fait là ? On va dire que c’est un titre qui colle parfaitement à la situation post-UDC de deux personnages chers à mon cœur…
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