… Ou plutôt une maid. Quoi qu’il en soit, c’est en tout cas le genre d’exclamation qui m’échappe lorsque je tombe sur de tels fanarts au hasard de mes pérégrinations sur la toile (ici, un dessin de Sagakure).
Ce n’est pas tant le thème du dessin qui manque de me faire tomber de ma chaise d’ailleurs, que l’idée même qui se cache derrière. Parce que des fanarts de l’univers Saint Seiya, mais qui en sont aussi éloignés que l’est le Japon de la France, il y en a pléthore. D’ailleurs, c’est peut être là que se situent les raisons de cette différence d’approche entre les “dessineux” européens et asiatiques.
Une distance culturelle suffisamment large pour la justifier.
Si depuis deux ou trois ans, ces divergences tendent à s’amoindrir, du fait sans doute de la démocratisation de l’accès internet, et par voie de conséquence de l’accès illimité au fandom mondial, il n’en a pas toujours été de même et de nombreux contrastes subsistent tant sur la forme que sur le fond.
Lequel d’entre nous n’a jamais griffonné sur un coin de cahier une mèche de Seiya ou un œil de Saori, en plein cours de maths ? Voire même tenté la reproduction d’un Saint recouvert de sa précieuse armure, avec une réussite toute relative ? Dieux merci, au milieu de notre médiocrité générale, certains se sont montrés suffisamment doués pour devenir quelques années plus tard les premiers fanartistes reconnus dans le fandom européen puis sud-américain.
Pourtant, force est de reconnaître que tous, dès le départ, se sont appliqués à reproduire le style Araki. Qu’il s’agisse de Jérôme Alquié, Rachius, Camille Adams, Marco Albiero ou Jees pour l’Europe, ou de Carlos Lam et de Juni Anker pour l’Amérique du Sud (et j’en oublie), la reproduction du trait arakien est parfaite. Certes, le coup d’œil est appréciateur, après tout, c’est d’abord l’anime qui nous a tous séduits et notamment, la qualité des dessins du duo Araki/Himeno (pour les épisodes qui ont eu la chance de leur être confiés, parce qu’il y en a d’autres…).
Etrangement, côté Japon, cette tendance arakienne est largement moins représentée, et à ce jour, seul le nom de Kon Azuki me vient à l’esprit.
De fait, pendant de nombreuses années, la production de fanarts Saint Seiya dans nos contrées est demeurée cantonnée dans les limites d’une imagination strictement encadrée par les bornes d’un univers graphique auquel toucher aurait relevé de l’hérésie la plus condamnable qui soit.
Or, pendant ce temps là, le fandom japonais avait pris la tangente depuis un bail. Son expression prenait les formes les plus diverses, avec une personnalisation accrue du style des fanartistes. Mais comment aurions-nous pu le savoir avec nos modems 56 k, quand afficher une simple image pouvait prendre plusieurs minutes, et que la publication papier des mangas commençait à peine à émerger timidement en 96/97 dans un monde où la bande dessinée franco-belge tenait le haut du pavé depuis près d’un demi-siècle ?
Aujourd’hui, les choses ont bien changé. Si les fanartistes cités ci-avant sont toujours autant reconnus de par la qualité de leur travail – certains même étant devenus des professionnels – d’autres ont émergé et apporté la fraîcheur de leur trait personnel, qu’il s’agisse d’Hedrick, Ouv, Max, Maeva, et de dizaines d’autres, renouvelant fort à propos un style vieillissant et estampillé années 80.
Et pourtant… demeure encore un clivage marqué, qui concerne les thématiques proposées. Il ne s’agit pas d’en faire une généralisation, puisque comme je l’ai dit plus haut, les passerelles entre les fandoms géographiques tendent à se raccourcir, et les approches à se lisser. Néanmoins force est de constater que les proportions entre les diverses déviations abordées sont toujours différentes.
L’Europe, et dans une moindre mesure l’Amérique du Sud, offrent généralement des fanarts ne s’écartant pas de l’univers Saint Seiya ou très peu. Certes, on y trouve – souvent – des personnages inédits, de nouvelles armures, des dessins à connotations humoristiques, mais dans la plupart des cas, le sujet abordé respecte l’univers créé par Kurumada. Cet univers si particulier, et détaché du monde réel, une sorte de dimension parallèle empreinte de mythologie et de symboliques de tous horizons… il apparaît au travers de ces fanarts comme immuable, intouchable. Il convient d’en respecter les codes, avant tout et de ne surtout jamais s’en écarter. La profusion des styles, si elle peut donner de prime abord une impression de variété, n’est cependant pas suffisante pour renouveler le propos de cet univers, puisqu’on y retrouve sans cesse les mêmes thèmes déclinés à l’infini, celui de l’armure demeurant le grand gagnant tous fanartistes confondus. Son carcan est bien trop puissamment ancré dans les esprits des fans pour que se généralise réellement sous nos contrées une réécriture, une revisitation de Saint Seiya, une… personnalisation autrement plus profonde que celle de la forme qu’on veut bien lui donner.
Attention, loin de moi l’intention de dire que le fandom asiatique ne produit pas non plus de fanarts codifiés Saint Seiya. La preuve (images tirées respectivement des sites Hal et Gaea Studios ) :
Mais parmi la production asiatique plus qu’abondante, il convient de reconnaître que ces quelques exemples sont loin de constituer la majorité de ceux à quoi on peut être confronté.
En effet, les artistes japonais – et chinois – proposent des thèmes qui s’éloignent sans vergogne du sacro-saint univers Kurumadien, et souvent avec un brio magistral. Vie de tous les jours (genre dit “casual”), personnages montrés en “civil”, mises en situations réelles, doujins… Saint Seiya est loin. Très loin.
D’autant plus que les protagonistes de ces fanarts apparaissent comme totalement humanisés, à l’inverse donc du propos de l’œuvre d’origine, lequel, pour les fans les plus acharnés, met en avant le sens du sacrifice et le service à une noble cause, aux dépends d’un objectif individuel et de préoccupations “bassement” humaines.
Quand les fanartistes de chez nous établissent, peut être même sans s’en rendre compte, une distance respectueuse entre leurs personnages et ceux qui vont voir leurs dessins, les fanartistes asiatiques, eux, installent à l’inverse un lien de connivence. Ils “rapprochent” les personnages de leurs fans, oeuvrant d’ailleurs avant tout pour eux-mêmes.
Quand en Europe, les fans s’adaptent à l’univers en question en laissant de côté les dérives de leur imaginaire pour ne pas dénaturer le support, au Japon, les fans s’approprient ce même univers pour le plier à leurs fantasmes (au sens global du terme). Toute la question est de savoir “pourquoi”. Qu’est ce qui peut justifier une telle différence d’approche ?
Le mode de fonctionnement de nos sociétés respectives et nos différences culturelles sont vraisemblablement à la base de cette divergence de vues. La société japonaise, cloisonnée et peu démonstrative, établit des distances entre les individus, où que ce soit, et même au niveau de la cellule familiale. Il s’agit là d’une réalité à laquelle tous sont confrontés tous les jours et avec laquelle ils vivent de façon tout à fait naturelle. Aussi, le seul intervalle dans lequel ils sont susceptibles de trouver un moyen d’abolir ces distances reste le monde imaginaire.
L’otaku, on en a tous entendu parler, on se le représente comme un être volontairement détaché des règles régissant le monde qui l’entoure, ne vivant que par et à travers un monde fantasmagorique nourri de mangas et de jeux vidéos. C’est peut être là un stade ultime, et souvent une caricature dans l’esprit de ceux qui emploient le terme à tort et à travers. De fait, pas besoin d’être un otaku à un stade désespéré pour justifier d’un besoin de rechercher auprès de personnages fictifs ce lien humain qui tend à disparaître de la société japonaise, de plus en plus individualiste et concentrée sur sa course économique.
En mettant en scène des personnages de Saint qui sont, par définition, tout à fait inaccessibles à l’humanité (effet plus particulièrement parqué sur ce manga d'ailleurs), les fanartistes japonais les rendent accessibles, et proches d’eux-mêmes, d’autant plus que cette proximité n’a rien de dangereuse pour eux : après tout ce ne sont que des personnages de manga.
Savoir pourquoi en Europe ou en Amérique du Sud les fans ne semblent pas éprouver le même désir de s’approprier un univers imaginaire avec autant de volonté est plus difficile, compte tenu de notre manque de recul. A première vue, je dirais que la pression sociale sur les individus y est moindre, et les “rites” d’entrée dans la société y sont moins rigides.
La notion de libre-arbitre donne l’impression d’être plus valorisée et de fait, la conscience de l’individualité est peut être plus forte, ne nécessitant pas de fait d’une béquille artificielle permettant de s’abîmer dans un refuge ultime dont nous n’aurions pas – encore ? – vraiment besoin.
Mon avis personnel dans tout ça ? Ma foi, je pense que je ne surprendrai personne en disant que je trouve largement plus mon compte dans le fandom japonais qu’européen. Si j’admire nombre de fanartistes français et autres pour la qualité exceptionnelle de leurs dessins, il est vrai que je regrette souvent de ne pas voir des thèmes plus légers, ou vraiment différents des sujets habituels sous leur crayon.
Je salue la technique, la qualité, la dextérité, l’originalité et le mouvement. Mais en ce qui concerne le fond, je découvre d’autres facettes dans le fandom asiatique que je ne parviendrai à trouver que très difficilement dans le fandom européen.
Néanmoins… Il y a des choses face auxquelles ma résistance est mise à l’épreuve : Animalisation (vous savez, les oreilles de lapin et autre “kawaiseries” du même acabit…), féminisation, et infantilisation constituent un combo fatal qui me fait fuir en courant. Tout comme le yaoi cru et vulgaire, et j’en passe et des meilleures. Déviations, ok. Irrespect, non.
Je doute d'avoir abordé tous les aspects inhérents aux fandoms des deux bords, mais j'espère avoir défriché le terrain un minimum. Nulle doute qu'il reste nombre de choses à en dire...
[Merci à Kamen, Megara, Vincent, ainsi qu'aux membres du forum SSF]
Ce n’est pas tant le thème du dessin qui manque de me faire tomber de ma chaise d’ailleurs, que l’idée même qui se cache derrière. Parce que des fanarts de l’univers Saint Seiya, mais qui en sont aussi éloignés que l’est le Japon de la France, il y en a pléthore. D’ailleurs, c’est peut être là que se situent les raisons de cette différence d’approche entre les “dessineux” européens et asiatiques.
Une distance culturelle suffisamment large pour la justifier.
Si depuis deux ou trois ans, ces divergences tendent à s’amoindrir, du fait sans doute de la démocratisation de l’accès internet, et par voie de conséquence de l’accès illimité au fandom mondial, il n’en a pas toujours été de même et de nombreux contrastes subsistent tant sur la forme que sur le fond.
Lequel d’entre nous n’a jamais griffonné sur un coin de cahier une mèche de Seiya ou un œil de Saori, en plein cours de maths ? Voire même tenté la reproduction d’un Saint recouvert de sa précieuse armure, avec une réussite toute relative ? Dieux merci, au milieu de notre médiocrité générale, certains se sont montrés suffisamment doués pour devenir quelques années plus tard les premiers fanartistes reconnus dans le fandom européen puis sud-américain.
Pourtant, force est de reconnaître que tous, dès le départ, se sont appliqués à reproduire le style Araki. Qu’il s’agisse de Jérôme Alquié, Rachius, Camille Adams, Marco Albiero ou Jees pour l’Europe, ou de Carlos Lam et de Juni Anker pour l’Amérique du Sud (et j’en oublie), la reproduction du trait arakien est parfaite. Certes, le coup d’œil est appréciateur, après tout, c’est d’abord l’anime qui nous a tous séduits et notamment, la qualité des dessins du duo Araki/Himeno (pour les épisodes qui ont eu la chance de leur être confiés, parce qu’il y en a d’autres…).
Etrangement, côté Japon, cette tendance arakienne est largement moins représentée, et à ce jour, seul le nom de Kon Azuki me vient à l’esprit.
De fait, pendant de nombreuses années, la production de fanarts Saint Seiya dans nos contrées est demeurée cantonnée dans les limites d’une imagination strictement encadrée par les bornes d’un univers graphique auquel toucher aurait relevé de l’hérésie la plus condamnable qui soit.
Or, pendant ce temps là, le fandom japonais avait pris la tangente depuis un bail. Son expression prenait les formes les plus diverses, avec une personnalisation accrue du style des fanartistes. Mais comment aurions-nous pu le savoir avec nos modems 56 k, quand afficher une simple image pouvait prendre plusieurs minutes, et que la publication papier des mangas commençait à peine à émerger timidement en 96/97 dans un monde où la bande dessinée franco-belge tenait le haut du pavé depuis près d’un demi-siècle ?
Aujourd’hui, les choses ont bien changé. Si les fanartistes cités ci-avant sont toujours autant reconnus de par la qualité de leur travail – certains même étant devenus des professionnels – d’autres ont émergé et apporté la fraîcheur de leur trait personnel, qu’il s’agisse d’Hedrick, Ouv, Max, Maeva, et de dizaines d’autres, renouvelant fort à propos un style vieillissant et estampillé années 80.
Et pourtant… demeure encore un clivage marqué, qui concerne les thématiques proposées. Il ne s’agit pas d’en faire une généralisation, puisque comme je l’ai dit plus haut, les passerelles entre les fandoms géographiques tendent à se raccourcir, et les approches à se lisser. Néanmoins force est de constater que les proportions entre les diverses déviations abordées sont toujours différentes.
L’Europe, et dans une moindre mesure l’Amérique du Sud, offrent généralement des fanarts ne s’écartant pas de l’univers Saint Seiya ou très peu. Certes, on y trouve – souvent – des personnages inédits, de nouvelles armures, des dessins à connotations humoristiques, mais dans la plupart des cas, le sujet abordé respecte l’univers créé par Kurumada. Cet univers si particulier, et détaché du monde réel, une sorte de dimension parallèle empreinte de mythologie et de symboliques de tous horizons… il apparaît au travers de ces fanarts comme immuable, intouchable. Il convient d’en respecter les codes, avant tout et de ne surtout jamais s’en écarter. La profusion des styles, si elle peut donner de prime abord une impression de variété, n’est cependant pas suffisante pour renouveler le propos de cet univers, puisqu’on y retrouve sans cesse les mêmes thèmes déclinés à l’infini, celui de l’armure demeurant le grand gagnant tous fanartistes confondus. Son carcan est bien trop puissamment ancré dans les esprits des fans pour que se généralise réellement sous nos contrées une réécriture, une revisitation de Saint Seiya, une… personnalisation autrement plus profonde que celle de la forme qu’on veut bien lui donner.
Attention, loin de moi l’intention de dire que le fandom asiatique ne produit pas non plus de fanarts codifiés Saint Seiya. La preuve (images tirées respectivement des sites Hal et Gaea Studios ) :
Mais parmi la production asiatique plus qu’abondante, il convient de reconnaître que ces quelques exemples sont loin de constituer la majorité de ceux à quoi on peut être confronté.
En effet, les artistes japonais – et chinois – proposent des thèmes qui s’éloignent sans vergogne du sacro-saint univers Kurumadien, et souvent avec un brio magistral. Vie de tous les jours (genre dit “casual”), personnages montrés en “civil”, mises en situations réelles, doujins… Saint Seiya est loin. Très loin.
D’autant plus que les protagonistes de ces fanarts apparaissent comme totalement humanisés, à l’inverse donc du propos de l’œuvre d’origine, lequel, pour les fans les plus acharnés, met en avant le sens du sacrifice et le service à une noble cause, aux dépends d’un objectif individuel et de préoccupations “bassement” humaines.
Quand les fanartistes de chez nous établissent, peut être même sans s’en rendre compte, une distance respectueuse entre leurs personnages et ceux qui vont voir leurs dessins, les fanartistes asiatiques, eux, installent à l’inverse un lien de connivence. Ils “rapprochent” les personnages de leurs fans, oeuvrant d’ailleurs avant tout pour eux-mêmes.
Quand en Europe, les fans s’adaptent à l’univers en question en laissant de côté les dérives de leur imaginaire pour ne pas dénaturer le support, au Japon, les fans s’approprient ce même univers pour le plier à leurs fantasmes (au sens global du terme). Toute la question est de savoir “pourquoi”. Qu’est ce qui peut justifier une telle différence d’approche ?
Le mode de fonctionnement de nos sociétés respectives et nos différences culturelles sont vraisemblablement à la base de cette divergence de vues. La société japonaise, cloisonnée et peu démonstrative, établit des distances entre les individus, où que ce soit, et même au niveau de la cellule familiale. Il s’agit là d’une réalité à laquelle tous sont confrontés tous les jours et avec laquelle ils vivent de façon tout à fait naturelle. Aussi, le seul intervalle dans lequel ils sont susceptibles de trouver un moyen d’abolir ces distances reste le monde imaginaire.
L’otaku, on en a tous entendu parler, on se le représente comme un être volontairement détaché des règles régissant le monde qui l’entoure, ne vivant que par et à travers un monde fantasmagorique nourri de mangas et de jeux vidéos. C’est peut être là un stade ultime, et souvent une caricature dans l’esprit de ceux qui emploient le terme à tort et à travers. De fait, pas besoin d’être un otaku à un stade désespéré pour justifier d’un besoin de rechercher auprès de personnages fictifs ce lien humain qui tend à disparaître de la société japonaise, de plus en plus individualiste et concentrée sur sa course économique.
En mettant en scène des personnages de Saint qui sont, par définition, tout à fait inaccessibles à l’humanité (effet plus particulièrement parqué sur ce manga d'ailleurs), les fanartistes japonais les rendent accessibles, et proches d’eux-mêmes, d’autant plus que cette proximité n’a rien de dangereuse pour eux : après tout ce ne sont que des personnages de manga.
Savoir pourquoi en Europe ou en Amérique du Sud les fans ne semblent pas éprouver le même désir de s’approprier un univers imaginaire avec autant de volonté est plus difficile, compte tenu de notre manque de recul. A première vue, je dirais que la pression sociale sur les individus y est moindre, et les “rites” d’entrée dans la société y sont moins rigides.
La notion de libre-arbitre donne l’impression d’être plus valorisée et de fait, la conscience de l’individualité est peut être plus forte, ne nécessitant pas de fait d’une béquille artificielle permettant de s’abîmer dans un refuge ultime dont nous n’aurions pas – encore ? – vraiment besoin.
Mon avis personnel dans tout ça ? Ma foi, je pense que je ne surprendrai personne en disant que je trouve largement plus mon compte dans le fandom japonais qu’européen. Si j’admire nombre de fanartistes français et autres pour la qualité exceptionnelle de leurs dessins, il est vrai que je regrette souvent de ne pas voir des thèmes plus légers, ou vraiment différents des sujets habituels sous leur crayon.
Je salue la technique, la qualité, la dextérité, l’originalité et le mouvement. Mais en ce qui concerne le fond, je découvre d’autres facettes dans le fandom asiatique que je ne parviendrai à trouver que très difficilement dans le fandom européen.
Néanmoins… Il y a des choses face auxquelles ma résistance est mise à l’épreuve : Animalisation (vous savez, les oreilles de lapin et autre “kawaiseries” du même acabit…), féminisation, et infantilisation constituent un combo fatal qui me fait fuir en courant. Tout comme le yaoi cru et vulgaire, et j’en passe et des meilleures. Déviations, ok. Irrespect, non.
Je doute d'avoir abordé tous les aspects inhérents aux fandoms des deux bords, mais j'espère avoir défriché le terrain un minimum. Nulle doute qu'il reste nombre de choses à en dire...
[Merci à Kamen, Megara, Vincent, ainsi qu'aux membres du forum SSF]
Un article fort intéressant dans lequel se ressentent si bien ton désir d'ouverture, ta soif de découverte et l'espoir de prolonger un voyage potentiellement illimité.
RépondreSupprimerAlors une deuxième chance, c'est celle pour les européens de briser leurs frontières comme ta fic le fait avec élégance ?
Puisse l'imaginaire humain continuer à fleurir, à nous surprendre et nous inspirer, d'où qu'il naisse sur cette terre.
Alwaïd! Si tu savais combien cela me fait plaisir de te voir ici, après tout ce temps... En souhaitant que tout aille pour le mieux pour toi.
RépondreSupprimerMa foi, les européens commencent à déployer leurs ailes ces derniers temps, et on peut constater que les fanartistes commencent à user du crayon pour nous montrer un Saint Seiya qui dépasse les repères habituels. Je trouve ça vraiment appréciable. A vrai dire, je me demande qui a le plus de recul entre les européens et les japonais... eux ou nous? Remarque, ce n'est sans doute pas le même genre de recul.
Et, oui, j'aime à explorer tout ce que Saint Seiya a pu amener une multitude de gens à créer, que ce soit des récits ou des dessins. A chaque fois ou presque, on découvre un nouveau point de vue et qu'on le partage ou pas, finalement, c'est accessoire. Dans tous les cas, cela enrichit cet univers, et tant qu'on continuera, il demeurera vivant.
Merci pour UDC, ça fait toujours très plaisir à lire. Je me rappelle très bien que tu avais lu la première partie, en espérant que la seconde t'aura autant agréé que la première...
Ravie de te revoir, à bientôt!