jeudi 3 mai 2007

Music!

Je n’ai pas pu m’en empêcher.

Balancer quelques références musicales dans U.D.C., je veux dire.

Bien au-delà du fait que de mon point de vue, cet aspect contribue encore un peu plus à ancrer l’histoire dans notre référentiel, c’est aussi et surtout l’importance omniprésente de la musique dans mon quotidien qui est à l’origine de la présence de ces quelques menues références. Et pour vous dire toute la vérité, je me suis pas posée la question, à aucun moment, de savoir si cela agréerait aux lecteurs ou pas. En bref, simple caprice tout ce qu’il y a de plus égoïste.

Le premier titre à faire son apparition dans le récit est le «Ain’t no sunshine» de Bill Withers. Non, je n’ai pas fait d’overdose de «Coup de foudre à Nothing Hill», simplement, j’ai toujours trouvé ce vieux titre de 1971 synonyme d’une certaine nostalgie de l’absence et du coup, représentatif de la relation chaotique entre Saga et Rachel… et d’un jour de pluie.

Le second, il me semble bien qu’il s’agit de l’immortel «Summertime» (1967, en réalité une reprise très arrangée du titre de Gershwin de 1935) de la non moins immortelle Janis Joplin. Elle fait partie de ma culture rock et folk et j’y reviens de temps à autres, comme on revient en un lieu quitté depuis fort longtemps mais cher au cœur. Pourquoi ce choix pour la relation Kanon-Thétis ? Parce que le feu qui couve dans la voix cassée de Janis, couplé à la montée toute en puissance retenue du titre, correspondait à merveille à une nuit de retrouvailles quinze années plus tard.

Moins connu ensuite pour ceux qui ne sont jamais allés se plonger dans les méandres du rock des seventies, «Locomotive Breath» (1971, décidément un grand cru) de Jethro Tull, groupe de l’homme orchestre Ian Anderson. A vrai dire, deux raisons ont présidé au choix de cette chanson. La première concerne bien évidemment l’intro au piano à la fois progressive et enlevée, teintée d’un côté jazzy pas piqué des vers qui me semblait convenir assez au personnage de Kanon. Quant à la seconde… il y a dans ce titre à la fois une course contre la montre et un essoufflement face aux vicissitudes de la vie. Assez parlant non ?

Ah ! «Just a gigolo» de Louis Prima (années cinquante)… Le titre me semble assez significatif, pas vous ? Ça faisait un bail que j’attendais le moment de le caser celui-là… spécialement dédicacé à Angelo, bien entendu.

Le dernier titre évoqué est «Wish I didn’t miss you» d’Angie Stone (2001). D’un point de vue général, j’ai beaucoup de mal avec la soul galvaudée d’aujourd’hui, mais sur ce morceau là, la miss Stone donne un excellent aperçu de la qualité de sa voix, preuve s’il en est qu’on peut encore faire de la qualité dans ce domaine. A vrai dire, le titre m’a également pas mal interpellée, toujours pour ce qui concerne la relation entre Kanon et Thétis, Thétis qui aimerait bien refuser l’évidence, Thétis qui voudrait bien se persuader que la femme qu’elle est aujourd’hui n’a plus rien à voir avec la Tissa adolescente… Raté.

Voilà pour ce petit récapitulatif. Mais… c’est que ça ferait presque une bande originale, à force !

2 commentaires:

  1. Très bonne idée cet article, ça faisait un moment que je voulais te demander sur quel genre de fond sonore tu écris...

    Et voilà des gouts que je partage sans réserve ^^

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  2. Je n'écris plus avec un fond sonore pour tout dire. Pas depuis le chapitre 14 ou 15 en fait... Avant, le fond était constitué quasi exclusivement par du Queen (seconde partie de carrière du point de vue musical d'ailleurs, ce qui est étrange car en toute franchise, je préfère de loin leur première époque... mais niveau rythme et niveau de angst, la seconde est plus en adéquation) en boucle, avec ponctuellement de l'Alanis Morrissette ou du Fiona Apple (oui, c'est très joyeux Fiona Apple...-__-). Mais, c'est étrange, il est arrivé un moment où je n'arrivais plus à me concentrer pour écrire correctement avec de la musique derrière. Aujourd'hui, j'écris donc dans le silence le plus absolu et je ne sais pas pourquoi ^^;; (et c'est pour ça que c'est galère pour se trouver des plages horaires adéquates).

    Une entorse récente néanmoins, pour ce qui concerne la fin du chapitre 29: la partie relative à Mü et à ses souvenirs a été "jetée" sur l'écran avec "Imaginary" d'Evanescence (oui, bon hein!^^ en fait, cette chanson là, parce que celle d'un très chouette AMV sur StS) en écho derrière.

    Et niveaux goûts musicaux... Qui a dit qu'on était né 10 ans trop tard? :p

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