dimanche 19 août 2007

Ole!

Raté ! Non, ceci n’est pas un article sur Shura, je vous ai bien eus, allez, avouez-le. Mais vous n’êtes pas tombés bien loin cela dit, puisque je vais profiter de cette fin de vacances pour vous causer plus en détail du chapitre 24 (parties I & II), et plus particulièrement des pérégrinations d’Angelo au pays de Cervantes.

Le manga de Kurumada nous dit que Shura est d’origine espagnole et s’est entraîné dans les Pyrénées. Aussi, en l’absence de précisions complémentaires quant à sa région natale, j’ai opté dans le cadre d’U.D.C. pour l’Andalousie, région la plus méridionale de l’Espagne. Ce choix n’est pas tout à fait un hasard puisque j’ai eu l’occasion d’habiter quelques mois à Séville et d’y retourner à plusieurs reprises. Aussi, je me suis dit que, pour une fois dans U.D.C., je pourrais bien m’amuser à écrire sur un sujet familier.

Zahara de la Sierra

Zahara, village natal de Shura dans la fanfiction où il assistera impuissant à l’assassinat de son beau-frère et de son neveu, est partie intégrante de ce que l’on nomme "la ruta de los pueblos blancos" (je ne vous ferai pas l’affront d’une traduction), ensemble géographique à cheval sur les provinces de Cadiz et de Malaga, traversant notamment le parc naturel de la Sierra de Grazalema.

Cette région se caractérise par un essaimage de nombreux villages typiques accrochés aux flancs des collines et autres falaises, dont certains sont encore surplombés de leur “Castillo”, constitués d’un amoncellement inextricable d’habitations, toutes de blanc vêtues.

Ce circuit, au-delà de son intérêt esthétique, constitue aussi et surtout un témoignage permanent des multiples civilisations qui se sont succédées en Andalousie, des romains, en passant par les mozarabes, jusqu’au retour des rois catholiques, chacune ayant laissé ses marques, tant dans l’architecture, l’urbanisation ou la gestion des ressources naturelles telles que l’eau ou l’agriculture.


La cathédrale gothique de Séville

Le troisième plus grand édifice chrétien d’Europe (plus de deux hectares) a vu sa construction et son aménagement s’étaler du XIVème au XVIème siècle, sur les bases de la grande mosquée de Séville datant, pour sa part, du XIIème siècle. Des vestiges de cette dernière sont toujours visibles au niveau du Patio des Orangers dans l’enceinte de la cathédrale, et bien entendu de la Giralda, l’ancien minaret converti en clocher, atteignant aujourd’hui une hauteur respectable de 96 mètres. Accueillant notamment le tombeau de Cristobal Colon, la cathédrale abrite également la bibliothèque colombine, structure privée regroupant une collection d’ouvrages et de manuscrits recueillis par Hernando Colon, le “fils de” entre 1 500 et 1 550.

Dans U.D.C., c’est dans cette bibliothèque administrée par l’un des nombreux rejetons de la famille Antinaïkos que Shura découvrira le journal rédigé en italien au XVIème siècle par Bartolomeo du Scorpion, dont Angelo assurera la traduction par la suite, et que les deux hommes établiront le lien existant entre ce récit vieux de cinq siècles et l’organisation en croix des douze signes du zodiaque.


L’hôtel Doña Maria

Cet hôtel de luxe se situe à quelques dizaines de mètres de la cathédrale de Séville, et donne directement sur la place entourant cette dernière. Hormis son emplacement privilégié dans le cœur historique de la capitale andalouse, il se caractérise également par les œuvres d’art diverses et variées qu’il abrite, et notamment une belle collection d’éventails, visible dans le hall d’entrée de l’établissement. Enfin, l’hôtel est également très connu pour son toit terrasse et sa vue imprenable sur la Giralda, une vue que l’on savoure d’autant plus lorsqu’il fait nuit, un verre de margarita à portée de main, ce que feront Cancer et Capricorne malgré l’appréhension qui se sera saisie d’eux à l’idée des conséquences de leur découverte.

Et oui, on voyage aussi avec U.D.C., bien que fort modestement. Mais peut être ces quelques images auront-elles donné à certains d’entre vous l’idée d’aller découvrir cette superbe région qu’est l’Andalousie, qui sait ? Quoi qu'il en soit, je ne saurais que trop vous conseiller la lecture de "la peau du tambour" d'Arturo Perez Reverte, excellent roman du journaliste et académicien espagnol dont l'intrigue se déroule justement à Séville et les lieux mythiques qui font l'histoire et le caractère de cette ville.


5 commentaires:

  1. C'est zouli ^^
    En voila une idée qu'elle était bonne en tout cas, très chouette la visite guidée. Ca vaut le coup de se refaire le chap 24 avec ça sous les yeux, on s'y croirait ^^

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  2. Super intéressant et très instructif, ça précise vraiment certaines choses. Les photos sont très belles. Tu aurais de l'avenir dans la visite guidée^^
    Non, sans rire, une fois de plus ça conforte ce que je pensais: quel professionnalisme dans la recherche de docs !

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  3. Rha, je plussoie avec Snaritt, c'est zouli *_*

    Puis j'aime bien les paysages du sud, moi... suis une méridionale pur jus (qui n'aime pas les aubergines ni les abricots ni les figues... >w< chacun ses défauts hein :P) alors des paysages comme ça, j'adore ^^ Ca me donne envie d'y aller...

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  4. Ca faisait un bail que j'avais envie de faire cet article, et en auto-récompense des quelques pages du chapitre 31 écrites hier (je suis *enfin* sortie de l'ornière technique dans laquelle je me débattais, youpi!^^), je me suis donc attelée à cette recherche cet après midi, et je suis ravie que ça vous ait plu ;)

    J'ai "emprunté" ces photos sur le web, j'aurais bien aimé mettre les miennes à la place, mais celles-ci sont dans leur pochette, laquelle est dans un carton non identifié, lequel n'a toujours pas été vidé depuis mon déménagement. Si à l'occasion je retombe dessus, je vous en remettrai une p'tite fournée.

    Alake => j'espère qu'AU MOINS tu aimes l'huile d'olive?! Nan, passque sinon... sacrilège quoi!:p

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  5. Rho, tricheuse :P (dixit celle qui n'a toujours pas déballé toutes ses fringues après 1 mois et demi TvT)

    Et OUI, j'aime l'huile d'olive. Les olives aussi, d'ailleurs. Thym, romarin et lavande itou. Mais... pas les pignons (ma mère dit que je ne suis pas une vraie méridionale TT et pourtant j'adore le climat méditerranéen, et la ville la plus "nordique" que j'aie habitée c'est... Nîmes. Si c'est pas être du Sud ça...)

    Par contre, je n'aime pas le pastis non plus ^__________^ (mais bon ça je n'en ai absolument pas honte...)

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